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Raymond Rochette

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Raymond Rochette, sa biographie

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Le 25 mai, Raymond Rochette nait dans la maison familiale construite par son grand-père. Durant sa scolarité aux écoles « Schneider », il suit les cours en dessin technique et fusain de Mr Dif.
Il est reçu 1er au concours d’entrée à l’école normale de Mâcon et fait à cette époque la rencontre d’Honoré Hugrel ; C’est lui qui mettra Raymond Rochette en contact avec le peintre populiste Jules Adler auteur d’une peinture des grèves de 1900 au Creusot
Il réalise son service national au Maroc où il réalise des paysages ensoleillés (Rabat, Kénitra). Dès cette époque (le 1er décembre 1927), il exprime son souhait de peindre dans l’usine « je crois qu’il serait intéressant de peindre les hommes au travail, suant, rouges avec les énormes machines, la poussière et la vapeur ».
Nommé instituteur (et plus tard directeur) à l’école de la Marolle, il montre un très grand intérêt pour la psychologie de l’enfant et la pédagogie.
Participation régulière à de nombreuses expositions de groupes, à Paris et en province. (cf. Collections > Expositions temporaires)
Une première demande d’autorisation de peindre dans l’usine du Creusot lui est refusée.
Mobilisé de septembre 1939 à juin 1940, il réalise durant ses moments de liberté de nombreux portraits des hommes de la compagnie.
Mariage de Raymond Rochette ; naissance de ses enfants en 1943, 1944, 1946 et 1948.
Il obtient de Charles Schneider l’autorisation de peindre dans la « Société des Forges et Ateliers du Creusot », et réalise son premier tableau dans l’usine le 24 septembre 1949.
A partir de cette année, et jusqu’en 1993, expositions particulières en France et à l’étranger (cf. Collections> Expositions temporaires)
Le 6 octobre, l’école de la Marolle prend le nom d’école Raymond Rochette. Le 26 décembre, il laisse un tableau inachevé, et décède dans sa maison natale.
  • 1906
  • 1923
  • 1926 / 1928
  • 1929
  • 1929 / 1971
  • 1936
  • 1939
  • 1941
  • 1949
  • 1951
  • 1993

Portrait de Raymond Rochette

Portrait de Raymond Rochette

Raymond Rochette est né le 25 mai 1906 dans la maison familiale construite par son grand père ; cette demeure est curieusement située aux frontières de la puissante usine du Creusot et de la vaste forêt Morvandelle. (Voir chapitre La maison et L’enfance)

Pendant son adolescence, il suit à l’école Schneider, les cours de dessin technique et de fusain de Mr Dif (Voir chapitre Adolescence)

Dès 1921, Raymond Rochette réalise ses premières huiles sur toile ; elles représentent les paysages du Morvan et des scènes de la vie rurale : travaux des champs, des bois, exploitation des carrières de granite… sujets auxquels il restera toujours sensible. Sa première toile exposée à Paris, « moisson », figure en 1929 au salon des artistes français. (Voir chapitre Peintre de la nature et du quotidien)

Raymond Rochette est dès son enfance fasciné par l’univers de la métallurgie lourde. Du Maroc, où il réalise son service national, en 1927, il écrit à sa famille : « je crois qu’il serait intéressant de peindre les hommes au travail, suant, rouges avec les énormes machines, la poussière et la vapeur ». (Voir chapitre le Maroc)

En 1936, sa demande de peindre les ateliers lui est refusée et pendant une dizaine d’années il représentera de nombreux paysages dans lesquels l’usine apparaît en arrière plan. En 1949, il obtient finalement l’autorisation de pénétrer dans l’usine et d’y peindre. Au départ, ses tableaux sont centrés sur l’observation des gigantesques outils de la métallurgie et de la mécanique. Rapidement accepté par les ouvriers, il les représente de plus en plus souvent, minuscules à côté des machines qu’ils dominent ou en centre de tableau. (Voir chapitre Peintures de l’usine)

Pendant 70 ans, la soif de peindre de Raymond Rochette est demeurée insatiable ; un paysage, un visage, un fruit, des objets simples, tout fascinait son regard. (Voir Sa personnalité)

Ses œuvres sont acquises par l’état, la ville de Paris et figurent dans une dizaine de musées en France et à l’étranger. (Voir Collections)

Il décède le 26 décembre 1993, dans la maison qui l’a vu naître.

En 2006, (centenaire de sa naissance), ses amis ainsi que les structures officielles de la région Bourgogne ont organisé de nombreuses expositions. (voir chapitre Le Centenaire)

Ses tableaux sont actuellement conservés dans le donjon du village de Saint Sernin - du - bois, et à l’écomusée Le Creusot - Montceau, sa maison, conservée intacte depuis son décès est maintenant ouverte au public.

En plus d’expositions particulières dans des galeries en France, des rétrospectives sont actuellement prévues dans différents musées, en France et à l’étranger.

Raymond Rochette was born on 25 May 1906 in La Marolle, in the house of his family, which had been built by his grandfather. This house is strangely located between the big factory of Le Creusot and the wide forest of the Morvan area.
In 1921, Raymond Rochette makes his first oil paintings, showing landscapes of Morvan and scenes of life in the countryside: people working in the fields, working the wood, exploiting quarries, etc., subjects which will always interest him.
As a child, Raymond Rochette was already fascinated by heavy metallurgy. In Morocco, where he does his military service, he writes to his family: “I think that painting men working, sweating, reddened, with the enormous machines, dust and steam, would be interesting.”
In 1936, he asks for an authorization to paint the workshops of the factory, in vain. During a dozen years, he paints many landscapes in which the factory can be seen in the background. In 1949, he is eventually allowed to come into the factory and to paint there. His first paintings focus on the giant tools of heavy metallurgy, but later he paints more and more often workers, who are shown in the center of the picture or just beside the big machines they dominate and that make them look tiny.
During 70 years, Raymond Rochette’s thirst for painting remains insatiable. A landscape, a face, a piece of fruit, ordinary objects, everything he sees fascinates him.
He dies on 26 December 1993, in the house where he was born.
Today his paintings can be seen in a dozen museums in France and in other countries.

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